Le groupe Ginger, devenu un acteur important de l’ingénierie des infrastructures en France, avec trois pôles : construction, environnement, télécoms, vient de prendre à contre-pied les analystes financiers lors de l’annonce des résultats du 1er semestre 2003. Le cours de l’action a presque été divisé par deux en deux séances. Ce sont ajoutées des rumeurs sur des procédures judiciaires relatives au PDG. Compte tenu de la valeur de l’outil de travail, des compétences internes, avec ou sans son PDG actuel, la société Ginger vaut bien plus que 14 euros. Voilà donc une excellente occasion de faire d’excellentes affaires.

On peut souhaiter que l’entreprise, qui n’a qu’un petit passé boursier, améliore sa communication dans l’avenir. Exemple : un plan social sur 16% des effectifs du pôle infrastructures télécoms, c’est bien aussi d’en informer l’actionnaire !

Une illustration de l’un de mes "principes du boursicoteur avisé" : la personne la mieux placée pour faire une analyse (financière) d’une entreprise, est sans doute le dirigeant de l’entreprise elle-même…